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Municipales et cantonales: participation en baisse à la mi-journée
[18/03/2001-14:14] PARIS (AP) Les articles précédents
 

Les bureaux de vote de toute la France ont ouvert leurs portes ce dimanche à 8h (07H00 GMT) pour le coup d'envoi d'un second tour des élections municipales et cantonales qui s'annonce riche en suspense.

Les 40 millions d'électeurs ont jusqu'à 18h -voire 19h ou 20h dans les grandes villes- pour déposer leur bulletin dans l'urne. Ils sont appelés à désigner, pour six ans, les conseillers municipaux des quelque 36.000 communes françaises, mais aussi 2.021 conseillers généraux.

La participation à la mi-journée était en baisse par rapport au premier tour: pour les municipales, 20,21% à midi (contre 20,57% dimanche dernier à la même heure), pour les cantonales 17,62% (contre 19,29%).

Dans la matinée, le président de la République Jacques Chirac et sa femme Bernadette ont voté à Sarran en Corrèze.

A Paris, le candidat de la gauche plurielle Bertrand Delanoë a voté dans le 6e arrondissement. "Si je suis élu, on se voit boire un petit coup et dire tout ce qu'il y a à faire", a-t-il déclaré à des partisans présents devant le bureau de vote.

A droite, le candidat RPR-UDF-DL, Philippe Séguin, qui a voté dans le 16e au lycée La Fontaine, était préoccupé par les résultats de la soirée de Division-1 de football. "Mon problème, moi, c'est le loto sportif d'hier, la défaite de Guigamp sur son terrain par 6 à 1, je perds mes marques. Je rate mon loto sportif à cause de ce résultat qui est aberrant!", a-t-il déploré sur RTL.

Quant à Jean Tiberi, qui a voté dans son fief du 5e arrondissement en compagnie de son épouse Xavière, il a de nouveau "regretté que certains aient pris une lourde responsabilité au plan parisien en refusant la fusion des listes". "La victoire est encore possible, elle est plus difficile", a-t-il estimé, mais "nous nous mobilisons pour faire gagner la majorité municipale".

Les premières estimations sont attendues pour 20h. Elles pourraient réserver quelques surprises.

Car le second tour du scrutin est placé cette année sous le signe de la plus grande incertitude, notamment à Lyon, Paris et Toulouse. Or, des résultats dans ces trois grandes villes, où la droite et la gauche sont plus que jamais au coude-à-coude, dépendent une grande partie des enjeux nationaux.

Que l'opposition nationale conserve in extremis ces trois villes, et Jacques Chirac, qui n'a pas ménagé sa peine entre les deux tours pour pousser les candidats de droite à Paris et à Lyon à s'unir, pourra engager dans de bonnes conditions la "révolution culturelle" qu'il appelle de ses voeux dans la perspective de la présidentielle.

A l'inverse, une victoire historique de la gauche plurielle dans au moins une de ces trois villes, et surtout à Paris, cité dont Jacques Chirac a été le premier magistrat de 1977 à 1995, plongerait la droite dans une nouvelle crise.

L'enjeu n'est pas moins important à gauche car les résultats du premier tour ont été cruels pour Lionel Jospin. D'abord par les échecs retentissants de Jean-Claude Gayssot à Béziers, Dominique Voynet à Dole -battus dès le premier tour-, Elisabeth Guigou à Avignon et Pierre Moscovici à Montbéliard. Et une défaite au second tour de deux ministres en situation très délicate, Jack Lang à Blois et Marylise Lebranchu à Morlaix, rejaillirait sur l'ensemble du gouvernement.

Un échec de Catherine Trautmann à Strasbourg, sérieusement menacée par l'UDF Fabienne Keller, serait également vécu comme un camouflet pour la gauche.

En dehors de ces "villes-symboles", le paysage municipal devrait rester globalement équilibré entre la droite et la gauche dimanche soir. Avant le premier tour, la gauche contrôlait 121 villes de plus de 30.000 habitants, contre 105 pour la droite.

 
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> Municipales et cantonales: ouverture des bureaux de vote 18/03/2001-08:15 AP
 
Municipales et cantonales: ouverture des bureaux de vote
[18/03/2001-08:15] PARIS (AP)
 

Les bureaux de vote de toute la France ont ouvert leurs portes dimanche à 8h (07H00 GMT) pour le coup d'envoi d'un second tour des élections municipales et cantonales qui s'annonce riche en suspense.

Les 40 millions d'électeurs ont jusqu'à 18h -voire 19h ou 20h dans les grandes villes- pour déposer leur bulletin dans l'urne. Ils sont appelés à désigner, pour six ans, les conseillers municipaux des quelque 36.000 communes françaises, mais aussi 2.021 conseillers généraux.

Les premières estimations sont attendues pour 20h. Elles pourraient réserver quelques surprises.

Car le second tour du scrutin est placé cette année sous le signe de la plus grande incertitude, notamment à Lyon, Paris et Toulouse. Or, des résultats dans ces trois grandes villes, où la droite et la gauche sont plus que jamais au coude-à-coude, dépendent une grande partie des enjeux nationaux.

Que l'opposition nationale conserve in extremis ces trois villes, et Jacques Chirac, qui n'a pas ménagé sa peine entre les deux tours pour pousser les candidats de droite à Paris et à Lyon à s'unir, pourra engager dans de bonnes conditions la "révolution culturelle" qu'il appelle de ses voeux dans la perspective de la présidentielle.

A l'inverse, une victoire historique de la gauche plurielle dans au moins une de ces trois villes, et surtout à Paris, cité dont Jacques Chirac a été le premier magistrat de 1977 à 1995, plongerait la droite dans une nouvelle crise.

L'enjeu n'est pas moins important à gauche car les résultats du premier tour ont été cruels pour Lionel Jospin. D'abord par les échecs retentissants de Jean-Claude Gayssot à Béziers, Dominique Voynet à Dole -battus dès le premier tour-, Elisabeth Guigou à Avignon et Pierre Moscovici à Montbéliard. Et une défaite au second tour de deux ministres en situation très délicate, Jack Lang à Blois et de Marylise Lebranchu à Morlaix, rejaillirait sur l'ensemble du gouvernement.

Un échec de Catherine Trautmann à Strasbourg, sérieusement menacée par l'UDF Fabienne Keller, serait également vécu comme un camouflet pour la gauche.

En dehors de ces "villes-symboles", le paysage municipal devrait rester globalement équilibré entre la droite et la gauche dimanche soir. Avant le premier tour, la gauche contrôlait 121 villes de plus de 30.000 habitants contre 105 pour la droite.

 
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