MARDI 19 : c'est le grand jour
!
- Réveil 9h
-
Le taxi, une grosse Mercedes
noire comme je les aime, arrive à 9h35 ; sur son écran
GPS il y a écrit "M. Le Fou" (adresse de mon cousin),
ce qui me fait sourire, et "Tout Sur l'Ecran Prod" et "Destination
Moulin Rouge" ; en effet le studio de l'émission est dans
les locaux du Moulin Rouge
bon je sais c'est flou, désolé
- Dans le taxi je stresse un
maximum, je passe en revue les diverses réponses aux questions
les plus pernicieuses prévues ; je commence à me demander
pourquoi j'ai accepté et qu'est-ce que je fous dans cette galère,
mais c'est trop tard !!!
- 10h31 : arrivée au
Moulin Rouge, le célèbre établissement avec, sur
le toit, un moulin, de couleur... rouge...
- Entrée principale du
Moulin Rouge, des pannonceaux provisoires "On a tout essayé"
- Je me présente ("Eric
Le Fou") à un agent de sécurité qui appelle
un jeune homme relié par radio qui me conduit à ma loge,
on longe tout un tas d'installations techniques et vidéo assez
impressionnantes ; je me rends compte que le plateau est beaucoup plus
petit que ce qu'on pourrait imaginer à la télé
- J'arrive dans ma loge, assez
sommaire il faut dire, où rapidement Tim et Laurence viennent m'accueillir
et s'enquièrent de savoir si j'ai faim, soif, etc.
ma loge (ici, avec ma cousine, qui m'avait accompagné)
- Je me balade un peu sur le
plateau
ça c'est pas de la caméra de PD ! (bon ça
va c'est une expression...) pourtant le caméraman a été
très intéressé par mon petit Exilim, surtout quand
je lui ai dit que je pouvais faire des vidéos avec (voir vidéo
plus loin)
les lights (ça c'est pas la peine de regarder, c'est
juste pour Nicolight)
- On m'appelle pour faire une
petite répétition, je me fais presque engueuler par la productrice
(une dame blonde d'un certain âge et, je dois dire, assez revêche),
car en fait je n'ai rien prévu du tout et il me paraissait évident
que c'était à eux de prévoir ce qu'ils allaient faire
; elle se calme un peu et s'en prend finalement à Tim et à
Laurence, entre autres (en fait elle engueule un peu tout le monde) -
la productrice (de dos) et Tim en rouge (on voit mes poches
de tibias sur la tablette)
le réalisateur (qui se soucie par exemple qu'on soit bien vu par
les principales caméras etc) et une assistante
- Tous les autres gens, le réalisateur,
les techniciens, tout le monde, sont très sympa
- 11h20 - On appelle Isabelle
Mergault pour prévoir un truc avec elle et mon équipement,
je lui demande si je peux la prendre en photo "vu qu'elle est une
star de la télé" ;
en fait, à part la
productrice, tout se déroule dans une ambiance assez bon enfant
et un peu improvisée - la productrice stresse en disant que c'est
une séquence difficile et c'est vrai car comme j'ai tellement de
choses ils ne savent pas trop ce qu'ils vont choisir (problème
qu'ils règleront par la suite) et c'est vrai qu'on ne peut pas
choisir des objets au dernier moment - Ils essaient de trouver des solutions
pour poser le matériel déballé (peu de place) - On
me met une croix par terre avec du scotch blanc pour me dire où
je devrai aller à un certain moment - Isabelle Mergault, à
qui je dis qu'elle a mis sa robe à l'envers (les coutures sont
à l'extérieur, c'est peut-être fait exprès),
me dit des trucs du genre "bon, alors qu'est-ce que vous avez de
plus précieux dans le pantalon, et que vous pouvez nous montrer
?..." Pas mal, mais ensuite dans le vrai enregistrement elle a sorti
autre chose.
-
On appelle
Jean François Derek pour préparer le test du blouson,
ils déconnent tous les deux avec Isabelle (avec la lampe frontale
et "bonjour Madame Mergault, vous venez pour votre frottis ?")
- On dit à Derek que pour cette fois il n'aura pas son micro
sur son éternelle veste en cuir, mais qu'il sera "microté"
autrement - là il est sans son chapeau rouge, et je le trouve
"mieux" avec... Je le prends aussi en photo (je m'en fiche
pas mal de faire "touriste" ou "gamin" et apparemment
ça les choque pas du tout)
un assistant - la productrice (Catherine Barma) - Derek avec mon blouson
- Laurence 
- Ensuite je me balade un peu,
je visite les innombrables régies avec des tonnes d'écrans
, de claviers d'ordinateur avec des touches multicolores, tout un tas
de matériel dont j'ignore l'usage
- Laurent Ruquier sort en trombe
de sa loge où il était enfermé à préparer
des textes pour son prompteur - Il arrive à sa place et accueille
au micro tous les techniciens et le personnel présent (il y a au
moins une cinquantaine de personnes qui bossent autour) - il a la super
pêche et il a l'air vraiment sympa et pro !
- Ensuite je crois qu'il retourne
dans sa loge, entre-temps on est revenu me voir un nombre incalculable
de fois pour mieux préparer ma séquence (position du micro,
diverses questions...), ou pour voir si tout allait bien - pendant ce
temps je stresse un maximum, c'est un vrai cauchemar, j'essaie de me divertir
en observant ce qui se passe autour
- 12h35 - Il se produit un grand
remous et je comprends que c'est le public qui investit les gradins -
une sorte d'animateur les chauffe pendant un moment en les faisant applaudir
et taper des pieds sur des trucs fictifs - tout ce petit monde est bien
excité et en forme ; ils ne se doutent pas du cauchemar que c'est
pour les invités (ou plutôt pour moi, vu que les autres invités
sont des habitués des télés)
cliquer
ici pour commencer à charger, pendant que vous continuez à
lire cette page, une vidéo de 24s (compressée)
qui donne une idée de l'ambiance un peu bordélique pendant
l'arrivée des gens (le dialogue qu'on entend c'est
entre moi et un caméraman qui me parle de mon petit Exilim)
encore
une petite vidéo où l'animateur dit aux gens ce qu'ils doivent
faire
